Pourquoi je n'arrive pas à quitter mon job ?

J’aime le son de mes pas qui s’éloignent de tout ce qui ne me correspond pas.

Sur le papier, quitter son travail, ça parait simple. Et pourtant la réalité est tout autre. Peur de l’inconnu, culpabilisation, crainte d’échouer, de quitter un confort et de retrouver moins bien ailleurs, conflit de valeurs, histoire de timing… Ces différentes craintes peuvent démotiver, provoquer du stress et un sentiment d’impuissance.

L’envie de quitter votre job est là mais vous ne passez pas à l’action ? Rassurez-vous, ce n’est pas une fatalité. Quitter son travail n’est pas facile mais continuer à vivre malheureux est beaucoup plus difficile !

Voici quelques éclairages pour vous aider à faire le meilleur choix pour vous.

quitter son travail

Pourquoi c’est si difficile de quitter son travail ?

C’est difficile de quitter son emploi pour 4 raisons principales qui touchent la plupart d’entre nous :

  1. la peur de l’inconnu
  2. la crainte de perdre sa sécurité
  3. le regard sur soi et celui des autres
  4. le conflit interne de valeurs

La peur de l’inconnu : naturelle, instinctive, cette peur est “utile” car elle nous protège d’un inconnu qui peut être potentiellement dangereux, beaucoup moins que dans le passé certes, mais nos peurs primaires sont toujours dans notre ADN d’être humain. Votre travail reste un repère, un cadre. En changer, cela implique de sauter dans l’inconnu, synonyme pour certain d’inconfort voire de stress.

La crainte de perdre sa sécurité : l’être humain a un grand besoin de sécurité : physique, affective et bien entendu, matérielle. Cette dernière étant accrue par la pression de la société et de la famille qui, la plupart du temps, demande d’être bon élève, de faire de bonnes études, d’avoir un travail stable et d’épargner comme il se doit.

Être salarié.e, c’est aussi l’assurance d’un salaire qui tombe tous les mois, de bénéficier de congés payés et d’avantages…. bref c’est rassurant. Vous vous demandez peut-être pourquoi vous quitteriez tout cela, ce que vous pourriez faire d’autre. Et vous craignez de perdre ce “confort”.

Le regard sur soi et celui des autres : dans notre société, le travail c’est ce qui nous définit, c’est une partie de notre identité. Combien de fois entendez-vous dire “tu fais quoi dans la vie ?” lors d’une première rencontre. Le potentiel passage par une période de chômage pourrait nuire à l’estime que vous avez de vous-même.
C’est aussi prendre le risque de se confronter au regard des autres, ou plutôt à ce que vous en imaginez : que vont penser mes collègues, amis et famille si je quitte mon job ? vais-je les décevoir ou les inquiéter ?

Ces inquiétudes sont la plupart du temps la projection du regard que vous portez sur vous-même. En général, on se juge durement et on pense que les autres font de même.

Le conflit interne de valeurs. Entre loyauté et liberté, votre cœur balance ? Loyale, vous ne vous voyez pas abandonner votre poste, rompre le lien de confiance avec votre manager et vos collègues et de l’autre, votre petite voix intérieure vous crie d’aller voir ailleurs ? C’est simple, ces 2 motivations vous définissent et provoquent donc un sacré remue-méninges interne.

Comment surmonter ces peurs ?

Quel est le pire scénario qui puisse se produire pour vous, à court terme, à moyen terme et à long terme ? Pour savoir s’il s’agit d’un risque réel ou d’une croyance limitante, posez vous la question suivante « est-ce vrai ? » puis « est-ce vraiment vraiment vrai ? » Bien souvent, il s’agit de projections personnelles. Si toutefois, c’est vraiment vrai, poser sur papier les solutions concrètes qui s’offrent à vous et que vous mettrez en place.

Notez en vrac tous les éléments, émotionnels et factuels, qui vous donnent envie de partir et qui vous retiennent. Si le nombre de “pour” et de “contre” est similaire alors pondérez les différents points sur une échelle de 1 (le moins important pour vous) à 5 (le plus important pour vous)

Il nous sert en général de prétexte pour procrastiner ou reculer une décision importante. Il est nécessaire de savoir s’écouter, reconnaître les signes, lâcher prise, oublier son besoin de reconnaissance et savoir partir quand ce n’est plus possible pour vous. Le bon moment, c’est avant d’être trop mal.

Est-ce que vous jugeriez un collègue qui déciderait de quitter son job ? Il y a fort à parier que non.

Mon ultime conseil pour éviter de vous tromper

Identifiez votre envie de changement : avant de franchir le pas, je vous invite à analyser ce qui ne vous convient plus dans votre situation professionnelle actuelle.

Est-ce la mission qui a perdu de son intérêt, la relation avec l’équipe ou la hiérarchie, le contexte ou l’organisation de travail, l’absence de perspective… Autant de questions essentielles qui vous aideront à y voir plus clair et surtout à éviter de déplacer le problème ailleurs.

Pour vous y aider, j’ai conçu un ebook pour faire le point, en 10 minutes seulement, sur votre envie professionnelle.

En conclusion, je vous conseille de penser à vous.

De vous demander ce que vous voulez vraiment. D’écouter vos envies et de passer à l’action, d’une manière ou d’une autre, pour les éloigner. De faire preuve de bienveillance envers vous-même. Si vous êtes passé.e à l’action, comment cela s’est passé ? Quels problèmes avez-vous rencontrés ? Qu’est ce qui a bien fonctionné pour vous ?

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